Afrobeats : ce que cette musique africaine a à voir avec les traditions françaises

Quand on parle d’Afrobeats, un genre musical moderne issu d’Afrique de l’Ouest qui mélange rythmes africains, hip-hop et dancehall. Il est souvent perçu comme un phénomène purement contemporain, loin des vieilles chansons de nos campagnes. Pourtant, il partage avec la musique traditionnelle française une même racine : la transmission orale, le rythme du quotidien, et cette envie de danser ensemble, quel que soit l’endroit.

Les festival folkloriques en France, qu’ils soient en Bretagne, en Provence ou en Alsace, ne sont pas que des spectacles de costumes. Ce sont des moments où les gens se rassemblent pour chanter, frapper du pied, jouer de la vielle ou du binious. Et c’est exactement ce que font les jeunes en Afrique de l’Ouest avec le djembé, le kora ou les battements de main en rythme. La différence ? L’instrument. La similitude ? L’âme. Ce n’est pas un hasard si les festivals français accueillent de plus en plus d’artistes africains : ils reconnaissent un langage commun. La musique ne se mesure pas à la technologie, mais à la présence. À la façon dont elle fait vibrer un village, un quartier, une génération.

Et si on arrêtait de voir l’Afrobeats comme une mode étrangère ? Il n’est pas en opposition avec nos traditions. Il les prolonge. Comme les instruments traditionnels français — la cabrette, le hurdy-gurdy, la flûte de pan — qui ont survécu parce que les gens les ont gardés vivants, l’Afrobeats prospère parce qu’il est ancré dans la vie réelle. Pas dans les studios, mais dans les rues, les mariages, les fêtes de quartier. Ce que vous allez découvrir ici, ce ne sont pas des articles sur la musique africaine pour les curieux. Ce sont des textes qui montrent comment les racines françaises et africaines se parlent, se répondent, se réinventent. Des chansons qui parlent d’amour, de travail, de mémoire. Des rythmes qui font bouger les corps, peu importe d’où ils viennent. Vous trouverez ici des histoires de costumes, de festivals, de bijoux porteurs de sens, et de musiques qui ne s’oublient pas. Parce que la culture, ce n’est pas ce qu’on met dans un musée. C’est ce qu’on continue de vivre.