Un instrument médiéval, un outil de musique conçu entre le IXe et le XVe siècle, souvent fabriqué à la main et utilisé dans les cérémonies, les danses ou les chants du quotidien. Also known as instrument ancien, il n'est pas simplement un vestige du passé — c'est un lien vivant avec les communautés qui ont chanté, dansé et travaillé avec lui. En France, ces instruments n'ont pas disparu avec les châteaux forts. Ils ont trouvé refuge dans les villages, les fêtes de printemps, et les groupes qui refusent de laisser mourir leur voix.
La vielle à roue, un instrument à cordes frottées actionné par une roue en bois, souvent jouée dans les campagnes du Centre et du Sud, résonne encore dans les cortèges des fêtes religieuses. Le binious, la cornemuse bretonne à deux tuyaux, dont l’un produit une note continue pour accompagner la mélodie, guide les danses en ligne en Bretagne. Et dans les Pyrénées, la cabrette, une petite cornemuse à manche court, souvent jouée avec un tambourin, fait vibrer les carrefours des villages en été. Ces instruments ne sont pas des répliques : ils sont vivants, entre les mains de musiciens qui les apprennent de leurs aînés, pas dans des écoles, mais autour d’une table de café ou dans une grange.
La musique traditionnelle française ne se résume pas à des chansons. Elle passe aussi par le bois, les cordes, et le cuir. Ce sont ces sons qui accompagnent les récoltes, les mariages, et même les veillées d’hiver. Les jeunes les reprennent, pas pour faire du spectacle, mais parce qu’ils sentent que c’est là que réside une part de leur identité. Ce n’est pas du folklore pour touristes. C’est du vécu. Des mains qui travaillent, des voix qui chantent, et des instruments qui ne se contentent pas de répéter — ils racontent.
Vous trouverez ici des articles qui explorent ces sons dans leur contexte : comment ils sont faits, qui les joue encore, et pourquoi certains ont survécu tandis que d’autres ont disparu. Des portraits de musiciens, des décryptages de techniques oubliées, et des reportages sur les festivals où ces instruments retrouvent leur place. Pas de théorie lourde. Juste des histoires vraies, celles que vous entendrez un jour, au détour d’un chemin de campagne, quand la musique vous rattrape sans que vous sachiez pourquoi.
La vielle à roue était l'instrument le plus populaire dans la musique médiévale : accessible, portable et puissant, elle accompagnait les fêtes, les pèlerinages et les danses du peuple. Son son continu l'a rendue incontournable.