Mbalax, un genre musical originaire du Sénégal qui mélange rythmes traditionnels wolof et influences modernes comme le jazz, le funk et le rock. Also known as musique sénégalaise contemporaine, it est porté par des artistes comme Youssou N’Dour et reste vivant dans les fêtes, les mariages et les rues de Dakar, mais aussi à Paris, Lyon et Marseille. Ce n’est pas juste de la musique : c’est un langage, une histoire, une manière de danser, de célébrer, de pleurer, de vivre. Les tambours sabar, les chœurs en répons, les percussions qui vous prennent aux tripes — tout ça, c’est le mbalax.
Le sabar, un ensemble de tambours traditionnels du Sénégal, joués à la main et souvent au cœur des cérémonies est l’âme du mbalax. Chaque tambour a un nom, une voix, un rôle. Le tama, une caisse claire en cuir tendu sur un tube métallique, capable de reproduire les tonalités du wolof, parle comme une personne. Il imite les intonations des phrases, les émotions des discours. Ce n’est pas un instrument de spectacle : c’est un interprète. Et quand il s’associe aux chants en wolof, aux danses en cercle, aux mouvements du corps qui racontent des histoires de village, vous n’écoutez pas — vous y participez.
En France, le mbalax n’est pas une mode passagère. Il est devenu une partie du paysage culturel. Des associations dans les quartiers populaires organisent des stages de danse et de percussion pour les enfants. Des festivals de musique africaine le mettent en avant. Et pourtant, peu de gens savent qu’il est né dans les années 1970, à la croisée des traditions locales et des radios qui diffusaient du rock américain. Il a grandi dans les rues, sans label, sans publicité. Aujourd’hui, il est joué sur les scènes du monde entier, mais il garde son cœur au Sénégal.
Si vous avez déjà entendu un rythme de mbalax sans le savoir, c’est probablement dans un clip, un film, ou une fête où tout le monde bouge comme si le sol était vivant. Ce n’est pas une danse apprise : c’est une danse ressentie. Et c’est ça, la force du mbalax : il ne demande pas d’être compris. Il demande d’être vécu.
Les articles ci-dessous explorent des traditions musicales et culturelles qui, comme le mbalax, viennent du terroir, du corps, de la mémoire. Vous y trouverez des chants de vignerons, des instruments oubliés, des costumes qui racontent des histoires, et des fêtes qui résistent au temps. Toutes ont un point commun : elles ne sont pas des musées. Elles vivent. Et elles vous attendent.
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