Lorsque l’on parle de vesting cliff, période initiale pendant laquelle aucune part n’est acquise, puis un décrochage soudain des droits. Aussi appelé "cliff vesting", il constitue le premier jalon d’un token vesting, processus qui libère progressivement des jetons ou actions selon un calendrier prédéfini. Dans le monde des startups, le equity compensation, rémunération sous forme d’actions ou d’options utilise souvent un vesting cliff pour sécuriser les fondateurs et les employés. Par ailleurs, les réseaux Proof of Stake, consensus où la détention de tokens détermine le droit de valider les blocs intègrent le vesting afin d’éviter la vente massive de coins dès le lancement. En résumé, le vesting cliff enveloppe le premier stade de libération, exige une clause contractuelle claire, et influence la stabilité du projet.
Dans les projets crypto, un cliff typique dure 6 à 12 mois ; au terme, un pourcentage fixe (souvent 25 %) devient immédiatement disponible. Après ce point d’ancrage, le token vesting continue ligne par ligne, souvent mensuellement, jusqu’à atteindre 100 % après plusieurs années. Cette approche limite le risque de « dumping » et rassure les investisseurs, un point crucial mentionné dans nos articles sur le Proof of Stake et les rollups, où la stabilité du token impacte directement la scalabilité et la sécurité du réseau. Pour une startup, le vesting cliff protège les fondateurs contre le départ précoce d’un associé : si l’associé quitte avant la fin du cliff, il ne récupère aucune action, ce qui garde le capital concentré sur les acteurs engagés.
Un autre lien souvent négligé concerne les smart contracts, programmes autonomes qui exécutent automatiquement le vesting selon les règles définies. Grâce à Ethereum, les développeurs peuvent coder un vesting cliff directement dans le contrat du token, garantissant transparence et immutabilité. Cette technique se retrouve dans les discussions sur le Proof of Stake, où les validateurs doivent souvent verrouiller leurs tokens pendant une période de cliff avant de pouvoir participer au consensus. En pratique, cela crée une barrière d’entrée qui filtre les acteurs sérieux des spéculateurs.
Enfin, le vesting cliff a des implications fiscales. En France, les actions acquises après un cliff sont généralement soumises à l’impôt sur le revenu au moment de la libération, sauf si le salarié opte pour le régime d’imposition du stock‑option. Ce détail apparaît dans nos guides sur la compensation en actions et les meilleures pratiques de gestion de portefeuille d’actions.
Vous avez maintenant une vision claire du vesting cliff, de son rôle dans le token vesting, l’equity compensation, le Proof of Stake et les smart contracts. La suite de la page vous propose une sélection d’articles qui décryptent chaque aspect en profondeur : des explications sur le Proof of Stake, les rollups pour la scalabilité, les meilleures pratiques du vesting en startup et même des études de cas sur les festivals où les modèles de financement utilisent des mécanismes similaires. Explorez les ressources ci‑dessous pour approfondir vos projets crypto ou d’entreprise et appliquer le vesting cliff de façon optimale.
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