Le bunad, un costume traditionnel norvégien porté lors des célébrations nationales et des événements familiaux, comme les mariages ou le 17 mai. Il est souvent confondu avec les tenues folkloriques françaises, mais il a une origine bien distincte : chaque région de Norvège a son propre bunad, avec des tissus, broderies et bijoux spécifiques transmis de génération en génération. Ce n’est pas un simple déguisement — c’est un héritage vivant, comme le costume breton ou l’alsacien en France.
Le bunad, un costume traditionnel norvégien porté lors des célébrations nationales et des événements familiaux, comme les mariages ou le 17 mai. Il est souvent confondu avec les tenues folkloriques françaises, mais il a une origine bien distincte : chaque région de Norvège a son propre bunad, avec des tissus, broderies et bijoux spécifiques transmis de génération en génération. Ce n’est pas un simple déguisement — c’est un héritage vivant, comme le costume breton ou l’alsacien en France.
En France, on parle de costumes régionaux comme le costume breton, une tenue traditionnelle de Bretagne, caractérisée par sa coiffe complexe et ses broderies en soie, ou le costume alsacien, un ensemble de vêtements colorés avec des rubans et des tabliers brodés, encore porté lors des fêtes de Noël. Le bunad, lui, n’a pas de version nationale unique — il est fait pour être local. Chaque famille peut avoir son propre modèle, comme si chaque village en France avait gardé son propre costume, sans qu’aucun ne devienne le « costume français » officiel.
Les deux traditions partagent quelque chose de profond : elles ne sont pas des souvenirs de musée. Elles sont vivantes. En Norvège, les jeunes portent le bunad à leur mariage. En Bretagne, des adolescents dansent en costume lors du Festival interceltique. En Alsace, des familles le transmettent comme un héritage, pas comme un décor. Ce n’est pas le tissu qui compte, c’est ce qu’il porte : l’identité, la mémoire, la fierté.
Les bijoux du bunad — les broches en argent, les colliers de perles — ressemblent aux broches bretonnes ou aux colliers corses que vous pouvez trouver dans les ventes aux enchères. Mais là où la France a souvent perdu ses costumes au XXe siècle, la Norvège les a sauvés par une loi et une culture du respect. Pas de spectacle. Pas de tourisme. Juste du vécu.
Si vous avez déjà vu un bunad, vous avez peut-être pensé : « C’est comme un costume français. » Pas tout à fait. C’est plus que ça. C’est une déclaration. Une résistance. Une manière de dire : « Je viens d’ici. » Et c’est exactement ce que font les tenues régionales en France — même si elles ne sont plus portées tous les jours. Elles survivent. Elles parlent. Elles ne sont pas mortes. Elles attendent qu’on les écoute.
Dans les articles suivants, vous trouverez des portraits de costumes français, des explications sur leurs motifs, leurs origines, et pourquoi certains sont encore vivants aujourd’hui. Vous verrez comment un bout de tissu peut raconter une histoire centenaire. Et vous comprendrez pourquoi le bunad, même s’il vient d’ailleurs, nous parle si fort.
Le bunad est un costume traditionnel norvégien, pas français. Chaque région a le sien, avec des broderies uniques et des bijoux en argent. Il est porté lors des événements familiaux et nationaux, et représente un héritage vivant transmis de génération en génération.
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