Un détenteur de crypto, une personne qui possède des actifs numériques comme du Bitcoin, des stablecoins ou des jetons DAO. Also known as propriétaire de wallet, il n’est pas forcément un technophile ou un investisseur pro. C’est souvent quelqu’un qui utilise la blockchain pour éviter les banques, envoyer de l’argent à sa famille à l’étranger, ou soutenir une communauté locale. Ce n’est plus un phénomène marginal : en France, des paysans en Provence utilisent des stablecoins en euro pour vendre leur vin à l’étranger, des artisans en Bretagne stockent leurs revenus dans des trésors DAO, et des jeunes dans les villes gèrent leurs économies sans passer par une banque.
Les stablecoins, des cryptomonnaies liées à des monnaies réelles comme l’euro ou le yen. Also known as monnaie stable sur blockchain, ils permettent aux détenteurs de crypto de ne pas subir les chutes de prix du Bitcoin. Ce n’est pas de la spéculation : c’est de la sécurité. Des centaines de milliers de Français utilisent des stablecoins pour payer des services, envoyer de l’argent à leurs proches en Afrique ou en Amérique du Sud, ou simplement garder leur épargne à l’abri de l’inflation. Et ce n’est pas une mode : c’est une alternative concrète aux virements bancaires lents et chers. En parallèle, les trésors DAO, des caisses communautaires gérées sans banque, par des règles écrites sur la blockchain. Also known as trésorerie décentralisée, ils permettent à des groupes de créateurs, d’artisans ou de musiciens de collecter des fonds, de les stocker et de les répartir sans intermédiaire. Un groupe folklorique en Auvergne a ainsi financé son festival grâce à un trésor DAO, sans jamais ouvrir un compte bancaire. Ces outils ne sont pas réservés aux techs : ils sont utilisés par des gens ordinaires qui veulent retrouver le contrôle sur leur argent.
Mais être détenteur de crypto, c’est aussi être ciblé. Les arnaques par phishing Web3, des tentatives de vol par fausses signatures ou des draineurs de portefeuille. Also known as wallet drainer, ont volé plus de 12 millions de dollars en août 2025. Un détenteur de crypto n’est pas protégé par une banque : s’il clique sur un lien malveillant, il perd tout. C’est pour ça que beaucoup apprennent à vérifier les signatures, à utiliser des portefeuilles hardware, ou à ne jamais signer un message inconnu. Et puis, il y a le minage de Bitcoin, le processus qui valide les transactions sur la blockchain en consommant de l’énergie. Also known as minage énergivore, il est souvent critiqué… mais certains détenteurs l’ont transformé en opportunité. En Corse, des fermiers utilisent l’électricité excédentaire de leurs panneaux solaires pour miner du Bitcoin. En Normandie, des coopératives éoliennes financent leur entretien grâce aux revenus du minage. Ce n’est pas du gaspillage : c’est une façon de valoriser l’énergie qu’on n’arrive pas à vendre.
Les détenteurs de crypto ne sont pas des outsiders. Ce sont des Français qui réinventent la façon de gérer l’argent, de protéger leur patrimoine, et de soutenir leur communauté. Ce que vous allez trouver ici, ce ne sont pas des guides techniques pour experts. Ce sont des histoires réelles : des artisans, des musiciens, des agriculteurs, des jeunes qui ont choisi la blockchain non par idéologie, mais parce que ça marche mieux pour eux.
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