Quand on pense à l’hydroélectricité, la production d’électricité grâce au mouvement de l’eau, souvent à l’aide de barrages. Elle est aussi vieille que les moulins à eau qui tournaient dans les vallées françaises depuis le Moyen Âge. Ce n’est pas une technologie moderne venue d’ailleurs : c’est une réponse locale, ancienne, et toujours vivante à la question de l’énergie. En France, elle fournit près de 12 % de l’électricité totale — plus que l’éolien ou le solaire réunis — et elle le fait sans gaz ni charbon, juste avec la pente des rivières et la force de la gravité.
Le vrai secret de l’hydroélectricité, la production d’électricité grâce au mouvement de l’eau, souvent à l’aide de barrages, ce n’est pas les grosses centrales de l’Alpe d’Huez ou du Lac de Serre-Ponçon. C’est les petits barrages oubliés dans les Pyrénées, les canaux d’irrigation en Provence qui font tourner des roues depuis le XIXe siècle, ou les anciens moulins rénovés en micro-centrales dans les Vosges. Ces sites, souvent gérés par des communes ou des associations locales, sont des barrages, des ouvrages conçus pour retenir l’eau et canaliser son énergie qui n’ont jamais été vendus aux multinationales. Ils sont restés dans les mains des habitants, comme les fromages ou les vins. Et c’est là que l’énergie renouvelable, une source d’énergie qui se régénère naturellement, comme l’eau, le vent ou le soleil devient un acte de résistance culturelle : produire sa propre électricité, c’est aussi préserver son territoire.
La France a plus de 1 500 centrales hydroélectriques, mais seulement une poignée sont connues du grand public. La plupart sont invisibles, intégrées au paysage, comme les électricité verte, l’électricité produite sans émission de gaz à effet de serre, souvent à partir de ressources naturelles qui alimentent les petits villages de Haute-Savoie ou les fermes du Lot. Ce n’est pas du luxe, c’est du nécessaire. Et c’est ce que vous trouverez dans les articles ci-dessous : des histoires de gens qui ont redonné vie à des moulins, des communautés qui ont construit des micro-centrales sur des ruisseaux, des régions où l’eau n’est pas juste une ressource, mais une mémoire collective. Vous y verrez comment l’hydroélectricité n’est pas une technologie lointaine — c’est une tradition vivante, qui coule encore dans les rivières de France.
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