Le mot folklore, un terme créé au XIXe siècle pour désigner les coutumes populaires observées dans les campagnes. Also known as traditions populaires, it was never meant to be a label for performances on stage — yet that’s exactly what it became. Il vient de deux mots anglais : "folk", le peuple, et "lore", la connaissance. En 1846, l’antiquaire anglais William Thoms l’a inventé pour parler des récits, chants, danses et coutumes transmis oralement, loin des salons et des livres. En France, ce mot est arrivé plus tard, comme un étranger mal adapté. Il résume tout, mais ne dit rien de vrai. Il réduit les chants des vignerons à un spectacle, les broderies bretonnes à un décor, les danses des fêtes de village à un souvenir de touristes. Ce n’est pas ça, la tradition.
Quand on parle de traditions populaires, les pratiques vivantes transmises de génération en génération dans les communautés locales, on ne parle pas de costumes mis en vitrine pour les fêtes. On parle de ceux qui ont été cousus à la main par des grand-mères, de ceux qui portaient des symboles pour protéger les enfants, pour marquer les saisons, pour dire qui on était sans parler. On parle de musique folklorique, des sons nés dans les champs, les ateliers, les veillées, avec la vielle, le binious ou la cabrette — pas des orchestres qui les rejouent en costume pour les touristes. Et on parle de patrimoine culturel immatériel, le terme officiel aujourd’hui pour désigner ce que le folklore réduit à un cliché. Ce n’est pas un mot de plus. C’est une révolution. Parce que ça reconnaît que ces savoir-faire ne sont pas morts. Ils sont vivants. Ils sont portés par des jeunes qui apprennent les danses, les chants, les tissages, pas pour faire du spectacle, mais parce que c’est leur histoire.
Les postes que vous allez découvrir ici ne sont pas des articles sur des costumes jolis ou des chansons anciennes. Ce sont des récits de gens qui ont vu leur grand-père jouer de la vielle, de femmes qui ont repris les broderies de leur mère, de musiciens qui ont choisi de ne pas moderniser, mais de transmettre. On ne parle pas ici de folklore comme d’un spectacle. On parle de ce qui reste quand tout le reste s’efface. Ce qui vit encore dans les villages, dans les ateliers, dans les mains qui ne veulent pas oublier.
Le mot 'folklore' a été inventé en 1846 pour désigner les traditions populaires transmises oralement. Il vient de l'anglais 'folk' (peuple) et 'lore' (savoir). Ce n'est pas qu'une collection de costumes, mais un héritage vivant, porté par les instruments, les chants et les gestes du quotidien.
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