Quand on parle de termes folkloriques, des mots utilisés pour décrire les coutumes, les chants, les vêtements et les rituels transmis de génération en génération. Aussi connu sous traditions populaires, ce vocabulaire ne décrit pas des souvenirs morts, mais des pratiques encore vivantes dans les campagnes, les festivals et les fêtes locales. Ce ne sont pas des mots de dictionnaire : ce sont des mots qui portent des histoires, des gestes, des sons. Un costume régional, un vêtement porté autrefois au quotidien, aujourd’hui ressuscité pour les fêtes, n’est pas un déguisement. C’est une carte d’identité tissée en laine, brodée en soie, ornée de symboles qui veulent dire : "Je viens d’ici."
Derrière chaque musique traditionnelle, des airs appris à l’oreille, sans partition, chantés dans les champs ou les cuisines, il y a un patrimoine culturel immatériel, ce que l’UNESCO définit comme les savoir-faire vivants transmis oralement. Ce n’est pas la même chose qu’un spectacle organisé pour les touristes. La musique folklorique, c’est souvent la version reprise, arrangée pour la scène. La vraie musique traditionnelle, elle, ne se joue pas pour être entendue : elle se chante pour être vécue. Un binious, la cornemuse bretonne, ne sert pas à faire de la musique : elle accompagne les danses, les veillées, les enterrements. Elle parle. Et quand on entend un chant des vignerons, un refrain appris en famille, transmis pendant les vendanges, on ne comprend pas seulement les mots : on sent le soleil, la terre, la fatigue, la joie.
Les termes folkloriques ne sont pas des mots de mode. Ils sont des portes. Derrière chaque mot, il y a une région, une histoire, une main qui a brodé, une voix qui a chanté, un enfant qui a appris en regardant. Ce n’est pas du passé. C’est vivant. Aujourd’hui, des jeunes en Bretagne reprennent les broderies de leurs grand-mères. Dans les Pyrénées, des adolescents apprennent à jouer de la cabrette. À l’Alsace, des écoles enseignent les danses de carnaval. Ce ne sont pas des reconstitutions. Ce sont des réappropriations. Et c’est là que les termes folkloriques retrouvent leur sens : pas comme des étiquettes, mais comme des liens.
Vous trouverez ici des articles qui décryptent ces mots, pas pour les classer, mais pour les faire respirer. Des costumes aux instruments, des chants aux fêtes, chaque texte vous montre ce que ces termes cachent vraiment. Pas de théorie. Pas de jargon. Juste des histoires vraies, racontées par ceux qui les vivent encore.
Le mot 'folklore' a été inventé en 1846 pour désigner les traditions populaires transmises oralement. Il vient de l'anglais 'folk' (peuple) et 'lore' (savoir). Ce n'est pas qu'une collection de costumes, mais un héritage vivant, porté par les instruments, les chants et les gestes du quotidien.
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